Résumé :
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie Mon avis : Cela faisait longtemps que je n'avais pas dévorée un livre. Vous savez quand tu attaques le roman et qu'il ne quitte pas tes mains avant les remerciements. Voilà ce que j'ai fais avec « Nos étoiles contraires ». Je l'ai littéralement dévorée en une nuit. Je pourrais aisément dire que ce bouquin est une claque et qu'il m'a permis de comprendre les enfants souffrant du cancer mais lisez le livre et vous verrais que si j'affirme cette bêtise les personnages pourraient sortir de l'histoire et venir me frapper. Ce bouquin à quelque chose de merveilleux car il parle de la maladie sans se cacher et sans utiliser de jolie mot pour la rendre plus noble. L'auteur réussi ce tour de mains grâce à des personnages vraiment fantastique. Commençons par le personnage principal et la narratrice de cette histoire. Hazel est une jeune adolescente atteint d'un cancer de la tyroïde et qui lui à ruiné les poumons. Elle doit sans cesse se promener avec une canule dans le nez. Ce n'est pas pour autant qu'elle parle moins ou qu'elle tourne 7 fois sa langue dans sa bouche. La jeune femme énonce les choses, qu'elle plaise ou pas. C'est une jeune femme solide et forte mais qui n'a pas trop le chois de l'être. Tout au long du roman elle reste fidèle à elle-même et à ses principes. Hazel est un personnage que j'ai beaucoup apprécié ! Franche, droite, fidèle mais surtout réaliste. Hazel va rencontrer Augustus. Un adolescent à peine plus vieux qu'elle et fait de métaphore. Certaines assez drôle et d'autres nulles. C'est un jeune homme décrit comme très beau autant physiquement que psychologiquement. Il va se démener pour permettre aux gens qu'il aime de réaliser leur rêve. Pourtant comme Hazel c'est un adepte de « la vérité toute crue ». A eux deux ils nous offrent des conversations pleine d'ironie qui parfois nous mène des larmes au rire. Tous les deux formes un ensemble assez surprenant et plein d'envie et de rêve. Un rêve commun qui va leur permettre de découvrir le monde avant une fin inévitable. En prenant du recul on trouve assez peu de personnages secondaires. Il y'a leur ami Isaac, futur aveugle et joueur invétéré (un personnage à son tour très attachant dans ses difficultés propres), la meilleure amie qui même touchée par le sort d'Hazel ne peut finalement pas la comprendre, Patrick l'instructeur sans-couilles et un auteur mystérieux et complexe. Mais le personnage secondaire qui m'a le plus touchée et surpris est la mère d'Hazel, une maman dévouée pour son enfant, une maman aimante et protectrice, une maman présente ! (SPOIL) A la fin du roman j'ai encore des doutes sur Van Houten. Je n'arrive pas à me décider s'il est un minable qui mérite de crever de son alcool ou alors s'il est un père qui pense ne plus l'être et qui s'est laisser ravager par la maladie. Comme il le dit lui-même, « la mort de change pas, elle révèle ». Je suis donc obligé de penser que c'est juste un salop, mais quand même, je trouve cela triste de réduire un homme à ça... (FIN SPOIL) Entre celle qui doit mourir et celui qui doit vivre tout oppose, ils sont deux étoiles contraires mais qui s'approche pour devenir un ensemble fantastique. Les deux personnages et leur histoire m'ont fait rire mais aussi beaucoup pleurer. L'écriture de John Green nous permet une immersion totale dans cette histoire. Il se glisse lui-même d'une manière surprenante dans la peau d'Hazel pour décrire la maladie comme une cancéreuse le ferait probablement. Je trouve que la fin correspond tout à fait au personnage qu'est Hazel. Dans un premier temps frustrante car elle laisse des questions sur la suite et ce que vont devenir les personnages mais en même temps tellement logique quand on à compris qui elle était. Je vous met quelques extraits de passages que j'ai aimé même si je pourrais vous y mettre tout le roman ! « Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup. » « - Augustus, peut-être aimerais-tu partager tes peurs avec le groupe ? - Mes peurs ? - Oui. - J'ai peur de l'oubli, a-t-il répondu sans attendre. J'en ai peur comme un aveugle que je connais a peur du noir. » En bref, une belle histoire d'amour et d'amitié, de personnages forts réunit autour de la maladie. Pourtant ils ne sont pas la maladie, ils sont tous bien plus que ça. Ils sont des adolescents amoureux et aimant la vie. Un livre parlant de la mort avec beaucoup d'humour et une belle dose d'ironie.
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Octobre 2017
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