Résumé :
S'il y a bien un truc qui m'agace, ce sont les romans à l'eau de rose sauce vampire. Mais qu'ont-elles, à la fin, ces amoureuses de Dracula d'opérette ? Ça ne tourne vraiment pas rond chez elles et ça commence à bien faire ; il est grand temps de rétablir la vérité : les vampires n'existent pas. Comment ça, « et s'ils existent ? » ? Eh bien, s'ils existent, je vais m'occuper de leur refaire le portrait, ça changera ! Je vais jeter sur mon blog un pamphlet ; un pamphlet contre les vampires. Et si, par le plus grand des hasards, un certain Hugo Rivoire – un garçon aussi mignon qu'effrayant – décide de me faire fermer mon clapet, il trouvera à qui parler ! Parfaitement ! Sauf que mon petit doigt me dit que je risque de le regretter... Mon avis : Je suis tombée sur ce roman un peu par hasard. J'ai vu que Rebelle édition allait republier ce roman et le résumé m'a tout de suite plu. Evidemment je n'ai pas pu attendre la republication et me suis lancée dans cette lecture. Qu'est ce que j'ai ris. La trame de cette histoire est très simple mais la manière de Sophie Jomain l'amène est, elle, très original. J'ai adoré cette narration qui tient limite du journal intime ou le narrateur, Satine, raconte sa vie avec ses mots de jeune femme. J'ai tellement ris de ces expressions très françaises et de son franc parlé à toute épreuve. Je crois que c'est le premier roman que je lis ou la narration se fait dans un tel dialogue. La première fois ou je lis des choses comme « Je vais le niaquer ». J'aime aussi l'idée sur Satine ne soit pas hyper parfaite et que son vocabulaire s'adapte aux situations parfois cocasses. Satine m'a fait rire parce qu'elle tranche beaucoup avec le vampire que représente Hugo. Un jeune homme tout en élégance et en finesse. Hugo possède lui aussi son caractère et reste un homme buté mais c'est aussi ce qui fait tout son charme. Je fois avoué que le pamphlet m'a aussi fait beaucoup rire parce que Satine soulève des questions assez tordantes et remet en question toute la littérature vampirique. J'ai aimé le paradoxe entre le « Je déteste les vampires » de Satine tout en sachant que ce roman est une histoire d'amour vampirique. Les personnages secondaires amènent une belle touche à cette histoire. J'ai trouvé que la mère de Satine était une femme formidable et que sa meilleure amie méritait aussi à être connu. Pourtant je regrette que certains personnages comme Urbain ou Anthony ne soit pas un peu plus développé car ils me rende très curieuse. Ce qui m'a marqué c'est le fait que le roman comporte 431 pages mais que la plume fluide de Sophie Jomain fait qu'il se lit à une vitesse désarmante. Certes ce livre n'est pas le plus grand chez d'œuvre de tous les temps et qu'il ne parait pas fondamentalement bien écrit mais c'est justement cela qui fait son charme et qui le rend cohérent. La plume de Sophie Jomain est extrêmement drôle et elle m'emporte rapidement. J'ai beaucoup aimé ce roman et je serais curieuse de lire un second volet même si je ne suis pas sur que cela ne soit nécessaire. La fin me convient car elle laisse une ouverture. On peut déduire ce qu'on veut de l'histoire de Satine et Hugo. La rêveuse amoureuse que je suis image facilement une immortalité pleine de tendresse mais ce n'est pas obligatoire. Les rumeurs affirment que suite il y'aura et que ce roman est la base d'une trilogie et que le second volet sera concentré sur Marc. Personnage important de ce volet qui m'a donné des envies de meurtres.
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Octobre 2017
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